jueves, 17 de diciembre de 2009

Que versa sobre la Primera Guerra, l'entre deux guerres y la Segunda Guerra mundial

Durant la première moitié du siècle, on peut commencer à étudier les séquences historiques à partir du temps des empires, période qui va de 1880 à 1914. C’est une période qui s’ouvre sur une dépression mondiale et se clôt sur la Grande Guerre. Durant cette époque on connaît la mondialisation de la seconde révolution industrielle et l’Europe profite de ses nombreuses colonies. On voit aussi la naissance d’une Belle époque, années qui laissent croire à l’Europe qu’elle est arrivée a une superbe maturité. Mais les séquences historiques plus importantes sont, sans doute, la Grande Guerre et la Seconde Guerre. On mentionnera seulement un peu la révolution russe, mais on étudiera la Grande Guerre, la période d’entre deux guerres pour finir avec la Seconde Guerre.




La Grande Guerre, qui eut lieu de 1914 à 1918, donne naissance au XXème siècle. Ce fut une guerre totale qui transforma le cadre de vie des hommes, militaires et civils, dans tous les domaines : idéologique, économique, social. Déliberons un peu sur cette guerre, parlons sur les causes et les origines ; sur les fronts de bataille, de l’entrée en guerre des américains et sur la signature des armistices.

Les origines sont essentiellement politiques, unis à l’exacerbation des nationalismes en Europe depuis le XIXème siècle. La france, par exemple, veut regagner « l’Alsace-Lorraine perdue en 1871 au profit du jeune Empire allemand » . Les peuples balkaniques qui s’emancipent de l’Empire ottoman ne parviennent pas facilement à leur independence à la suite des guerres balkaniques (1912-1913), car l’Empire austro-hongrois et l’Empire russe chechent à étendre leur zone d’influence sur les peuples slaves. Face à l’émergence de la puissance économique allemande, le Royaume-Uni manifeste, parallélement, des inquiétudes. De même, les tensions multiples entre les impérialismes européens ont poussé les puissances européennes à une course aux armements, la France et l’Angleterre, par exemple, à Fachoda (Soudan) en 1898 ; ou bien la France et l’Allemagne à Agadir, au Maroc, en 1911.

Un autre événement qui ne semble pas d’importance capitale, mais qui va servir de détonateur, c’est l’assassinant à Sarajevo, le 28 juin 1914, du prince héritier de l’Empire austro-hongrois, François-Ferdinand (1863-1914). Cet événement déclenchera un enchaînement d’oppositions diplomatiques.

On arrive au 28 juillet 1914, l’Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie. Les differents Etats, à fin de se protéger des visées nationales voisines, avaient contracté des unions, des alliances comme la Triplice (Allemagne, Autriche-Hongrie, Italie) opposant la Triple Entente (France, Russie, Royaume-Uni). La mobilisation des troupes début août annonce l’entrée en guerre de tous les partenaires, à l’exception de l’Italie qui reste neutre jusqu’en 1915. « La Roumanie, les Etats-Unis et l’Italie rallieront plus tard le camp de l’Entente, l’Empire ottoman et la Bulgarie celui des empires centraux » .

Sur le front occidental les troupes allemandes envahissent la Belqique et el nord de la France, elles seront arrêtées lors de la bataille de la Marne en septembre 1914. « Puis les armées cherchent mutuellement à se déborder par l’ouest lors d’une course à la mer, jusqu’àce qu’un premier front se place de la mer du Nord à la frontière suisse, mettant fin à la guerre de mouvement » .

En octobre 1915, les Alliés essaient dans les Balkans une « stratégie de contournement en franchissant le détroit des Dardanelles, contrôlé par l’Empire ottoman ; elle se solde également par un échec ».

En Extrême-Orient le Japon se rallie à l’Entente, en août 1914, les États-Unis en avril 1917. Cette dernière date marque un tournant dans le conflit.

De 1915 à 1916 la domination des empires centraux sur tous les fronts est incontestable, mais les intérêts commerciaux des Américains sont touchés par la guerre sous-marine menée par l’Allemagne. On sait que les allemands ripostent au blocus maritime de 1915 commandé par les Alliès qui comptent sur leurs réserves d’hommes et de matières premières issues de leurs ressources coloniales.

C’est en avril 1917 que le président des États-Unis, Thomas Woodrow Wilson, propose aux Alliées une association qui entraîne la participation armée du pays. Le combat prend une dimension mondiale : les troupes américaines arriveront massivement sur le front ouest en juillet 1918. L’État-Major allemand, conscient du danger, souhaite concentrer ses forces sur le front occidental, en terminant la guerre à l’est. La Russie est justement en effervescence depuis février 1917 et les idées pacifistes gagnent du terrain. Les révolutionnaires bolcheviks, Lénine à leur tête, ont pris le pouvoir le 7 novembre 1917 (25 octobre selon le calendrier russe). Ils signent avec l’Allemagne la paix de Brest-Litovsk en mars 1918.

La presion sur le front russe éteinte, l’armée allemande revient aux hostilités à l’ouest. Les Alliés unis néanmoins sous le commandement du géneral Ferdinand Foch (1851-1929), « contiennent les attaques et reprennent les offensives en juillet 1918, galvanisés par l’utilisation des blindés » . Les alliés de l’Allemagne l’abandonnent peu à peu, les anglais battent l’Empire ottoman en septembre-octobre 1918 au Proche-Orient. « Les Bulgares ne peuvent résister aux assauts des armées française et serbe en septembre 1918. Alors qu’à l’intérieur du pays, les différentes nationalités ont proclamé leur indépendance, l’Autriche-Hongrie est écrasée sur le front sud par les Italiens lors de la victoire de Vittorio-Veneto (octobre 1918). L’Allemagne demande l’armistice, signé le 11 novembre à Rethondes, en se référant aux propositions de paix américaines, les Quatorze Points »

Après la Grande Guerre une nouvelle période commence. L’entre deux guerres va de 1919 à 1939. C’est une époque pendant la quelle la civilisation se fonde sur une culture de guerre et d’après guerre.

On signe le dernier des armistices, entre la France et l’Allemagne, le 11 novembre 1918 à Rethondes.

Thomas Woodrow Wilson, président des Etats unis est l’inspirateur des nouveaux principes comme le droit des peuples à disposer d’eux mêmes, et le principe des nationalités ; David Lloyd George, Premier ministre britannique ; Georges Clemenceau, président du Conseil français ; Vittorio Emanuele Orlando, Premier ministre italien. Ces quatre acteurs font connaître des intérêts divergents. « D’une part l’Italie veut l’application des accords passés avec les Alliés lors de son entrée en guerre (1915). Le Royaume-Uni et les États-Unis désirent maintenir un équilibre entre les puissances européennes. La France, lourdement touchée économiquement et moralement, exige des compensations réparatrices »

Plusieurs traités sont signés. À Versailles le 28 juin 1919, à Saint-Germain le 10 septembre 1919, à Neuilly le 27 novembre 1919, à Trianon le 4 juin 1920, à Sèvres le 10 août 1920. La France regagne l’Alsace-Lorraine. L’Allemagne, considerée comme responsable du conflit perd les territoires de son empire colonial, confiées en mandats à la France et au Roayaume-Uni. La disparition de la monarchie austro-hongroise laisse place à l’apparition de deus petits Etats indépendants, l’Autriche et l’Hongrie. « L’Empire ottoman en pleine révolution, engendre, sous la direction de Mustafa Kemal une République turque ayant perdu tous ses territoires arabes du Proche-Orient. En effet, en 1916, la Grande-Bretagne et la France s’étaient mis d’accord sur le devenir de ceux-ci (accords Sykes-Picot). Ils passent sous mandats confiés à la France (la Syrie et le Liban) et au Royaume-Uni (l’Irak, la Transjordanie et la Palestine). La Grande-Bretagne reconnaît l’indépendance des territoires sous contrôle d’Abdel-Aziz Ibn Saoud (l’Arabie saoudite émergera comme État souverain à partir de 1932). La Roumanie, la Grèce, la Serbie - devenue Royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes (première Yougoslavie) -, la France et l’Italie élargissent leurs territoires » .

La France se considère comme seule propiétaire de l’ordre continental et veut jouer un rôle dirigeant. Par ailleurs, en Allemagne, les difficultés économiques ne permettent plus à la république de Weimar de faire face à ses obligations, d’autant qu’elle laisse s’installer la hausse des prix continue et généralisée qui entraîne une érosion monétaire, la baisse du pouvoir d'achat. De cette façon l’Allemagne prétend réduire le montant de ses dettes. Raymond Poincaré (1860-1934), à la tête du gouvernement français, soutien une rigoureuse application du traité de Versailles et décide d’occuper la Ruhr en janvier 1923, provoquant une défense passive allemande. « L’arrivée au pouvoir de gouvernements nouveaux, les travaillistes au Royaume-Uni, le « cartel des gauches » (1924) en France, permet une détente diplomatique, concomitante d’un retour à la prospérité » .

En 1922, la Russie devient Union soviétique et revient sur la scène internationale, reconnue par les grandes puissances européennes. Aristide Briand en France ; Gustav Stresemann en Allemagne ; Nevil Chamberlain au Royaume-Uni, recherchent la conciliation. Le plan Dawes en 1924 limite et propose des versements échelonnés des réparations allemandes. L’Allemagne reconnaît ses frontières occidentales lors de la conférence de Locarno, en 1925 ; l’année suivante elle aura un siège permanent à la SDN ( société des nations), sous la recommandation française. En 1928, sous l’impulsion de la France et des États-Unis, la plupart des pays signent une renonciation officielle à la guerre : le pacte Briand-Kellog. Toute tension entre États semble pouvoir être réglée pacifiquement sous l’égide de la SDN.

Les relations internationales se relâchent, après une période de stricte application des traités et une phase de prospérité 1924-1929. On parle d’« esprit de Genève ». Tous les pays industriels connaissent alors une croissance économique fondée sur de nouvelles productions liées à la seconde révolution industrielle (automobile) et sur de nouvelles organisations du travail expérimentées dès le début du siècle aux États-Unis dans les usines Ford (organisation qualifiée de « fordisme »). L'industrie cinématographique profite quant à elle des innovations (elle passe du muet au parlant dans les années 1930) et sera mise au service de futures propagandes.

Néanmoins, en octobre 1929, un krach boursier aux Etats-Unis, mal administré par Wall Street, provoque une crise économique. Les États-Unis se replient sur eux-mêmes. Des nombreux pays subissent les conséquences de la dépression américaine. « La conférence de Lausanne en 1932, sur proposition du président américain Herbert C. Hoover (1929-1933), impose une solution définitive aux réparations après un dernier paiement allemand. On constate alors que l’Allemagne a reçu plus d’aides des États-Unis qu’elle n’a payé de réparations, les Anglo-Saxons voulant préserver un équilibre européen en limitant la puissance française. Les difficultés économiques à l’intérieur de chaque pays, la fermeture de leurs frontières, et, assez rapidement, les politiques déflationnistes témoignent de l’absence de solidarité et mettent fin à l’« esprit de Genève ». Les politiques économiques se teintent de nationalisme. Les pays industriels autoritaires tels que l’Allemagne, l’Italie ou le Japon se tournent vers l’industrie d’armement, pratiquent l’autarcie et montrent rapidement leur agressivité dans la recherche d’un espace vital » .

Par ailleurs, les États interviennent dans l’économie des pays démocratiques comme aux États-Unis, où le président Franklin D. Roosevelt met en place la politique du New Deal. La France suit les mêmes principes (prolongation de la ligne Maginot - vaste dispositif d’ouvrages et de fortifications militaires dans l’est du pays) et expérimente le Front populaire, rassemblant toutes les forces de gauche.



Pour continuer l’explication des differentes périodes historiques on doit parler de la Seconde Guerre mondiale, qui eut lieu de 1939 à 1945, et dont les origines sont liés à la situation politique, économique et territoriale héritée de la Grande Guerre et de la crise de 1929.

L’Europe hésite entre la paix, quel qu’en soit le prix, et l’expansion, au besoin territoriale. Durant les années 1930 deux camps se constituent: d’une parte les démocraties qui offrent une réponse économique à la crise, et d’autre part les États totalitaires qui cherchent dans la conquête territoriale la solution à tous les maux. Dans un cas comme dans l’autre, on développe les industries d’armement. « Staline commence la planification et la collectivisation, assurant à l’État un rôle dominant dans la transformation de la société » .

Dès le début des années 1930, le nationalisme, idéologie traditionnelle des partis extrémistes, s’exprime dans la politique des dictatures européennes.

« Pour les nazis, parvenus au pouvoir en 1933 en Allemagne, la communauté germanique doit pouvoir trouver en Europe l’« espace vital » (Lebensraum) nécessaire à son développement et à la mesure de sa prétendue supériorité raciale. Il en va de même au Japon, qui se trouve en plein « boom » démographique et se cherche une position dominante en Asie » .



Des politiques d'expansionnisme et d'agression.

L’espansionnisme allemand, soit le pangermanisme et l’expansionnisme japonais, soit le panasiatisme, pousse ces deux pays à l’agression. La guerre commence dès le début des années 1930 en Extrême-Orient, provoquée par l’impérialisme japonias. « En septembre 1931, la Mandchourie est militairement occupée, en dépit des protestations stériles de la SDN (Société des Nations). Le nord de la Chine, conquis par le Japon en juillet 1937, est le théâtre de multiples massacres, témoin le sac de Nankin, qui visent à terroriser la résistance chinoise » .

En Europe, Hitler s’allié à l’Italie fasciste de Mussolini depuis 1936 (Axe Rome-Berlin) et le 13 mars 1938 (Anschluss) il annexe l’Autriche de même que la région des Sudètes. « Avec l’invasion de la Pologne, le 1er septembre 1939, programmée depuis la signature du Pacte germano-soviétique, la France comme le Royaume-Uni ne peuvent désormais plus reculer devant Hitler » .

Les démocraties laissent l’initiative à la Wehrmacht (armée allemande). L’Europe de l’Ouest se plonge dans la « drôle de guerre », la Pologne est démembrée par ses puissants voisins. Le 29 septembre 1939, elle se rend à l’ennemi par capitulation.

L’Armée rouge envahit la Finlande le 30 novembre 1939 (traité de paix le 12 mars 1940). En avril 1940 les troupes allemandes soucieuses de protéger la « route du fer » envahissent le Danemark et la Norvège.

« Pour l’invasion des Pays-Bas (capitulation le 15 mai), de la Belgique et de la France, la tactique de la Blitzkrieg (guerre éclair) permet aux Panzer Divisionen (divisions blindées) allemandes des percées fulgurantes, notamment à travers les Ardennes. En moins de dix jours, les armées alliées sont coupées en deux, encerclées dans la « poche de Dunkerque », où des milliers de soldats anglais et français sont faits prisonniers » .

L’Italie entre en guerre le 10 juin 1940, l’Angleterre subit d’incessantes attaques aériennes durant tout l’été de 1940, et, dès septembre des bombardements de nuit sur les villes (Blitz). Hitler abandonne tout espoir d’invasion en Angleterre, grâce à la décision de Churchill et l’opiniâtre résistance de l’armée aérienne anglaise

L’allemagne fait des favorables conquêtes en Europe occidentale, Mussolini, aux Balkans, annexe l’Albanie en avril 1939 et attaque la Grèce le 28 octobre 1940. « Les Allemands assurent eux aussi leurs positions en ralliant aux puissances de l’axe la Hongrie, la Roumanie et la Slovaquie les 20, 23 et 29 novembre 1940, puis la Bulgarie le 1er mars 1941. Devant l’incapacité de l’Italie de se maintenir en Grèce, l’Allemagne, à partir du 6 avril 1941, envahit la Yougoslavie avant de se rendre maîtresse de la Grèce » .

Les Alliés et l’Axe veulent contrôler la Méditerranée et les zones pétrolifères du Moyen-Orient : « Italiens et Britanniques s’affrontent en Égypte dès septembre 1940 ; l’Afrika Korps, commandé par Erwin Rommel (1891-1944) débarque en Libye et refoule les Britanniques en avril 1941. Ceux-ci sont maîtres de l’Irak, de la Syrie et du Liban à l’été 1941 et se sont assurés de la neutralité de la Turquie. Quant à l’Iran, seule voie praticable par laquelle le Royaume-Uni peut approvisionner l’URSS attaquée, il est envahi par les Alliés du fait de son entêtement à préserver des relations commerciales avec l’Allemagne » .



L'année 1941 ou la mondialisation du conflit.

Le 22 juin 1941, Hitler attaque l’URSS sur un front de 1 500 kilomètres. L’Ost Plan prévoit l’exploitation des territoires et des populations conquis.

Afin de garantir son hégémonie dans le Pacifique, le Japon négocie différentes alliances ; il signe le pacte tripartite avec l’Allemagne et l’Italie le 27 septembre 1940.

« En avril 1941, l’empire nippon signe pourtant un pacte de neutralité avec l’URSS et, fort de ses succès en Chine, rêve de supplanter les dominateurs blancs en Asie. Il se heurte aux États-Unis, neutres, mais bien décidés à empêcher l’expansion japonaise. Dès son arrivée au gouvernement, le très militariste Tojo fait prendre un tournant décisif au conflit : le 7 décembre 1941, la flotte américaine du Pacifique est détruite par l’aviation japonaise à Pearl Harbor, précipitant l’entrée en guerre américaine (l’Allemagne et l’Italie déclarent la guerre aux États-Unis le 11 décembre). La guerre éclair japonaise permet de conquérir tout le Sud-Est asiatique de décembre 1941 à mars 1942 : les Philippines, les Indes néerlandaises, Hong Kong, la Malaisie et Singapour sont inclus à la «sphère de coprosporité asiatique » .



Dominations et collaborations.

En Europe comme en Asie, les dictatures se font d’immenses empires. La guerre est totale.

Le Japon vainc le Occidentaux dans les colonies européennes, il s’érige comme libérateur, encourage les mouvements nationalistes et laisse espérer l’indépendance aux peuples de l’Est asiatique. Cette « japonisation », qui débute vers 1910 en Corée, plus tard à Formose (actuel Taïwan) et dans le Mandchoukuo, « prend les mêmes formes brutales dans les territoires de la sphère de coprospérité » .

On sait que les gouvernements et les parlements locaux sont contrôlés (Birmanie) ou militairement administrés. Le japonais est imposé comme langue officielle (Philippines, Indonésie, Malaisie), les droits civiques suspendus (Indonésie).

L’Allemagne impose différents statuts aux États conquis, qui dépendent de la hiérarchie raciale sous-tendue par l’idéologie nazie. Ainsi, certains sont annexés (protectorat de Bohême-Moravie, Alsace-Lorraine), d’autres font à la fois partie du Grand Reich et territoire administré, d’autres comme la Belgique et la Norvège restent indépendants mais sont sous l’administration directe des nazis. La France est coupée en deux par une ligne de limitation : au nord, les nazis, au sud, la zone libre gouvernée par le régime de Vichy.



Exploitation et pillage économiques.

Le IIIe Reich exploite économiquement l’Europe de l’Ouest pour assurer l’autarcie de l’Allemagne. Les nazis pillent les pays inférieurs et incitent les pays tolérés à produire davantage, qui seront ultérieurement annexés. L’Allemagne s’approprie d’un tribut comme indemnité d’occupation. Du fait que l’Allemagne impose le STO (Service du travail obligatoire), dès 1941 se deplaçent vers l’Allemagne sept millions de travailleurs venus de toute l’Europe : Norvège, Pays-Bas, France ou encore Grèce . Les Juifs sont grugés de leurs biens et déportés. Hitler projette même une mise en esclavage des populations polonaises..

En Asie, de manière générale, les ressources locales sont pillées ou détournées au profit du « libérateur ».



Systèmes de terreur.

Afin d’assujettir les pays occupés, un système de terreur est instauré par les nazis. Ce nouvel ordre veut briser les rénitances nationales et continuer dans toute l’Europe la politique raciale et concentrationnaire inaugurée dans l’Allemagne des années 1930. En Europe, pendant la guerre, la construction des camps de concentration nazis s’accélère ; le système s’étend aux territoires conquis. Avec le plan de Wannsee en janvier 1942, les nazis lancent leur programme eugéniste, et commencent l’extermination des Juifs d’Europe, c’est la destruction méthodique d’un groupe ethnique, soit le genocide. Après les ghettos et les groupes mobiles de tuerie (Einsatzgruppen) , les allemands créent les camps d’ extermination, où seront exterminés les trois cinquièmes des communautés juives d’Europe.



Résistances nationales.

Face aux abominables conséquences nazistes ou japonaises, occupation, exactions et crimes, on connâit plusierus résistances spontanées d’abord, fédérées ensuite. « Plusieurs chefs d’État ou de gouvernement organisent depuis la Grande-Bretagne des réseaux en vue de libérer leur territoire national : Belgique, Tchécoslovaquie, France, Grèce, Yougoslavie, Luxembourg, Pologne, Pays-Bas ou encore Norvège. La résistance italienne sera tardive, puisqu’elle coïncide avec la guerre et les sabotages menés par les Italiens contre les Allemands au moment de la république de Salò en 1944. Cependant, elle se réclame de la tradition antifasciste, beaucoup plus ancienne, et reste décisive au moment où les Alliés sont encore loin » .

Pour l’Allemagne la propagande se base sur l’idée de croisade antibolchevique et lutte contre le « complot juif » ;pour le Japon asservissement absolu à l’empereur japonais Hirohito pour l’autre. La propagande Alliée exploite le thème des valeurs démocratiques et de l’« union des nations » contre la barbarie.

« Comme l’avait démontré la Grande Guerre, la capacité à produire est déterminante. Les conférences alliées de Casablanca (Churchill-Roosevelt-de Gaulle, 14-24 janvier 1943) et de Téhéran (Churchill-Roosevelt-Staline, 28 novembre-1er décembre 1943) posent le principe d’une capitulation sans condition, imposant une guerre d’usure où la production en grandes séries et l’acheminement du matériel sont primordiaux. Sur ce terrain, l’industrie américaine se surpasse et constitue un atout incomparable pour les Alliés. L’effort de guerre allié a permis, à partir de 1942, d’inverser progressivement le cours du conflit » .

Grâce à une série de batailles aéronavales à la mer de Corail, Midway, Guadalcanal, dans le Pacifique, qui eurent lieu entre mai 1942 et février 1943, les Américains arrêtent l’avance des Japonais. En URSS, la 6e armée allemande capitule le 2 février 1943 (bataille de Stalingrad).

La contre-offensive soviétique est en marche et les premiers à entrer furent les Polonais. Les Allemands commencent la liquidation totale du ghetto de Varsovie, le 19 avril 1943.

La résistance la plus acharnée est venue de Yougoslavie où, depuis 1941, ils obstaculisent la progression des Allemands. À partir de 1941, Josip Broz Tito et ses Partisans, soutenu par Churchill, commencent la reconquête des territoires.



Nouveaux fronts et reconquêtes alliées.

« La victoire britannique d’El-Alamein en Égypte (juillet 1942), permet d’entrevoir la libération de l’Afrique du Nord, où des troupes américaines et britanniques débarquent le 8 novembre (Algérie et Maroc). La menace d’un débarquement allié depuis la Méditerranée pousse les autorités allemandes à envahir la Zone libre française (11 novembre). Le front sud de l’Europe est ouvert grâce au débarquement américain en Sicile (10 juillet 1943). Le roi Victor-Emmanuel III fait arrêter Mussolini et le remplace par le maréchal Badoglio (1871-1956). Le 3 septembre, ce dernier négocie en secret un accord d’armistice avec les Alliés malgré la pression des Allemands et des fascistes en Italie. Le 8 septembre, les Alliés débarquent dans la baie de Salerne et rendent public cet armistice » .

À la suite de la conférence de Téhéran, un nouveau front en Europe de l’Ouest s’ouvre Le débarquement américain eut lieu le 6 juin 1944 en Normandie. Grâce au débarquement en Provence (15 août) et l’avancée des Alliés à partir de la Normandie le territoire français sera presque entièrement libéré à la fin de l’année. Les Soviétiques poursuivent leur marche vers l’Allemagne et libèrent la Roumanie, la Finlande et la Bulgarie.

Sur le front asiatique,les Américains se rapprochent peu à peu du Japon (, la guerre du Pacifique), tandis que les Britanniques se battent en Birmanie. En octobre 1944, le général Douglas MacArthur reprend les Philippines. Le « Front uni patriotique » repousse, en Chine, les japonais.



Capitulation de l'Allemagne et du Japon.

Durant la Seconde Guerre on voit un developpement dans toute son extension des énergies : la mobilisation des hommes de 14 à 65 ans (Volkssturm), les armes secrètes en Allemagne, les kamikazes au Japon, les bombardements Alliés de villes allemandes pour terroriser les civils comme en février 1945 à Dresde. À Yalta, en février 1945, les Alliés décident de maintenir leur union jusqu’à la victoire totale. Une nouvelle conférence pour évoquer la question allemande, demandée par Churchill, qui manifeste des inquiétudes face à la présence soviétique en Europe, s’ouvre à Postdam le 17 juillet 1945, réunissant Staline, Truman et Attlee. Les Soviétiques atteignent Berlin le 25 avril ; la pince alliée se referme sur Berlin. Une semaine après, Mussolini est exécuté le 28 et Hitler se suicide le 30. L’allemagne capitule le 7 et 8 mai 1945.

Dans le Pacifique, le président Harry Truman décide d’utiliser la bombe atomique sur Hiroshima le 6 août et sur Nagasaki le 9. Le général MacArthur reçoit la capitulation japonaise le 2 septembre 1945.



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